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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 11:25

La protagoniste de notre histoire, que nous prénommerons Marie pour conserver son anonymat, était une jeune femme mariée. Son époux, chargé d'un grand chantier public, devait quitter le foyer conjugal pour quelques jours.


Marie n'avait jamais passé une nuit seule dans leur petite maison et en tout état de cause n'était pas très rassurée à cette idée. La nuit venue, elle s'allongea sur le lit de l'unique chambre puis pressa un bouton de la télécommande qui se trouvait à porté de main, sur le meuble de chevet.

Le téléviseur illumina la pièce. A l'écran, le journal régional qui annonçait qu'un dangereux aliéné s'était échappé d'un hôpital psychiatrique non-loin d'ici.


« Quelle idée ai-je eu d'allumer cette foutue télé... Maintenant, je n'arriverais plus à dormir. »se murmura Marie.


Elle trouva son chien et lui fit quelques caresses. Elle le conduit dans la chambre.


« Ce soir tu vas dormir avec moi mais tu ne le dis pas à papa. » dit-elle à son fidèle animal en esquissant un sourire.


La présence de la bête au pied du lit parvenait à la rassurer ainsi elle trouva le sommeil. Durant la nuit,il sembla à marie entendre un bruit en provenance de la salle de bain. Elle tendit son bras en direction de son chien qui lui répondit en lui léchant affectueusement la main.


A sept heures, le réveil empli la pièce d'une chanson pop à la mode du moment. L'esprit toujours embrumée par le sommeil, elle se dirigea vers la salle de bain. Elle ouvrit la porte et y trouva son animal. Il était là, étendu sur le sol, égorgé et baignant dans son sang. Elle ne pu hurler, sa voie était contenue dans sa gorge à l'instant où elle déchiffra les quelques mots inscrits en lettres de sang sur le miroir de la pièce.


« Les hommes aussi peuvent lécher ! »

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 07:56

Laissez moi vous racontez cette histoire. Les faits se sont déroulés il y a de cela une décennie au sein d'un petit village de campagne, dont le nom m'échappe.

A la sortie de ce-dit bourg, se trouve un petit pavillon à la lisière d'un bois. Si je parviens à me remémorer le nom de ce village, et que vous preniez le soin de vous y rendre, vous constaterez que cette demeure existe toujours, mais laissée à l'abandon. Ce qui n'est pas surprenant à la connaissance des évènements que je m'en presse de vous conter.

 

Nous sommes tard en cette nuit tragique. Les enfants étaient couchés et endormis laissés à la garde d'une jeune étudiante faisant office de baby-sitter.

« Les parents ont vraisemblablement prolongé leur soirée. » se dit la nurse. Elle referma la porte de la chambre qu'elle venait d'entrebâiller pour s'assurer que les enfants dormaient à point fermé. Elle descendit l'escalier et se posa dans le salon. Bien installée devant la télévision, elle commençait à piquer du nez avant de sursauter. Le téléphone sonnait.

 

« Il est temps de monter voir les enfants ! » Souffla une voix lugubre à l'autre bout du fil avant de raccrocher.

 

La jeune fille supposa tout d'abord une mauvaise blague des parents qui visiblement avaient abusé de boisson. Elle souriait en s'asseyant dans le fauteuil qu'elle venait de quitter. Ces yeux étaient clos depuis quelques instant quand la sonnerie du téléphone se fit de nouveau entendre.

 

« Pourquoi n'es-tu pas monter voir les enfants ! » Sifflait la même voix à glacer le sang.

 

La baby-sitter claqua le combiné téléphonique. Elle glissa deux pas en arrière, son souffle était coupé. Elle fixa longuement le téléphone comme hypnotisée. Son cœur manqua de s'arrêter alors que la sonnerie retenti de nouveau dans ce pavillon où régnait un calme limpide.

 

« Arrêtez votre blague ! Vous me faites peur ! Ce n'est plus ... » s'exclama l'étudiante affolée, le corps tremblant, avant d'être coupée par l'homme.

« Viens voir les enfants ! Viens voir les enfants ! »

 

La jeune fille raccrocha aussitôt et composa le 17. Haletante, elle racontait ses déboires à la Police. La voie rassurante de la standardiste attesta qu'un équipage allait intervenir au plus vite.

 


Dix minutes plus tard, le téléphone sonna de nouveau. La baby-sitter eu quelques hésitations avant de prendre l'appel. A l'autre bout, la standardiste de la police.

 

« Sortez, Mademoiselle ! Laissez tomber ce téléphone et rendez-vous de suite chez un voisin ! » lui ordonna la policière, dont l'intonation trahissait l'angoisse.

 

La jeune fille ne se fit pas prier. Elle jetta le combiné et sans se retourner couru jusqu'à la maison voisine où elle pu trouver refuge. Les sirènes de police ne tardairent pas à briser le pesant silence nocturne marquant le début d'un balai de véhicule d'intervention et de secours.

 

Des enquêteurs vinrent à sa rencontre. Elle ne comprenait pas. Elle étaient perdue, choquée et depassée par les évènements.

 

« Mademoiselle, la maison où vous vous trouviez dispose d'une seconde ligne téléphonique à son étage. Elle se trouve dans le bureau du père de la famille, face à la chambre des enfants. » Expliquait calmement le policier.

« L'homme qui vous a téléphoné, l'a fait de ce bureau. Il était dans la maison. » Reprit le second agent.

« Et les enfants ? » Questionna la jeune femme, son visage ruisselant de larmes.

« Les enfants... Vous n'auriez rien pu faire Mademoiselle. L'individu vous aurait tuée... vous aussi... si vous aviez eu le malheur de monter. Sachez que nous allons tout faire pour coincer ce salop !»

 

Ainsi s'achève tristement cette histoire, bouleversant à jamais la vie de ce petit village, dont je ne parvient toujours à pas à retrouver le nom. Les parents ne purent jamais regagner leur maison et tentèrent de la vendre. Un malheur ne venant jamais seul, les horreurs de cette nuit firent tant de bruit qu'aucun acquéreur ne se présenta.

La jeune fille fut hospitalisée en urgence, elle ne se remettra certainement jamais de ce qu'elle a vécu cette nuit là. Inutile de vous dire qu'elle n'a jamais plus fait de baby-sitting.

Le meurtrier, quand à lui court toujours...

 

Mais, dites-moi, ne serait-ce pas le téléphone que j'entends sonner derrière vous ?

 

 

Conclusion:

 

Il existe de nombreuses variantes de légendes urbaines reprenant le thème de la baby-sitter. Angoissantes, dans la majorité, elles savent jouer de ce sentiment d'abandon que nous pouvons générer à l'idée de laisser la garde de nos têtes blondes à une baby-sitter.

Dans ces histoires, l'enfant incarne l'innocence et la vulnérabilité. La baby-sitter représente l'étrangère à qui nous confions ce que nous possédons de plus cher. Elle dispose de la confiance.

 

Dans le présent récit, la baby-sitter s'est trouvée impuissante face aux évènements. Elle n'eut autre choix que de fuir. L'homme caché dans la maison peut être pris pour la métaphore du danger domestique et les meurtres des enfants survenus en l'absence de la nurse symbolisent l'accident par négligence. Les enfants ont perdu la vie alors que la baby-sitter se trouvait devant la télévision. Nous sommes en présence de la plus grande crainte que peuvent éprouver tous parents faisant recours à une nurse.

 

 

 

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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 10:47
L’histoire se déroule à Neuilly Sur Seine, il y a de ça déjà quelques années. Elle a été décrite dans la rubrique de faits divers d’un quotidien de la région parisienne dont je ne saurais me remémorer le nom.
Un soir d’été, un couple se rend chez des amis pour le dîner. Il laisse seul à la maison leur garçon de neuf ans, non sans lui laisser pour consigne de n’ouvrir la porte à personne. La soirée se déroule sans incident jusqu’à ce qu’un appel téléphonique bouleverse la tournure de la soirée. Reconnaissant le fils en question qui semblait bien perturbé à l’autre bout du fil, les amis du couple tendirent la communication au père.
« Papa, papa, revient vite ! Je viens de tuer un voleur. »
Papa revient vite !
Pensant dans un premier temps à un canular de leur progéniture, le père ne s’affola pas de suite mais seulement après que leur fils lui délivrent des détails inquiétants tant sur la cachette secrète du lieu où était cachée l’arme à la maison que sur les circonstances macabres du drame.
Ainsi les parents firent vivement route à leur domicile pour trouver leur fils en larme un revolver 9mm à la main. Au sol, un jeune homme, baignant dans une mare de son propre sang. Il gisait face contre terre. Ce sont les policiers qui prirent l’initiative de retourner le corps, laissant la famille reconnaître le fils de leur ami, chez qui ils ont passé la soirée, une balle dans la gorge.


CONCLUSION :

Tout ceci est bien entendu faux. A ma connaissance et après recherche, il ne semble pas que cette légende ne découle d’un fait réel.
De cette histoire quelque peu macabre et dérangeante ressort une certaine morale et ne laisse place qu’a peu de hasard :
Ce récit débute par une famille qui « abandonne » seul à la maison un jeune enfant pour aller s’amuser chez des amis. L’abandon de l’enfant sera ainsi sanctionné par un drame.
Puis il y a l’arme laissé à la maison. Cette fameuse arme au domicile qui résonne comme un taboue de société. Aujourd’hui encore, et plus que jamais depuis le drame à l’école Virginia Tech au Etats Unis, fait rage le débat sur la vente et la détention d’arme à feu et cette histoire semble y trouver son succès.
Certaine version de cette légende se déroule, comme ici, à Neuilly Sur Seine, petite ville de France qui n’a pas construit ça notoriété grâce à ces quartiers populaires mais plutôt par ses villas huppées, laissant ainsi penser que les protagonistes de l’histoire sont des gens plutôt aisés.


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